Attentat de Londres: "pas de preuve" d'un lien entre Khalid Masood et Daeh
LEXPRESS.fr avec AFP
Si l'auteur de l'attentat de Londres revendiqué par Daech s'intéressait "clairement" au djihadisme, rien ne permet, à ce stade de l'enquête, de prouver qu'il avait des liens avec l'organisation terroriste, indique la police métropolitaine.
La police londonienne n'a pas "trouvé de preuve d'une association" entre l'auteur de l'attentat de Londres et le "groupe Etat islamique ou Al-Qaïda", ni de preuve qu'il s'était radicalisé en prison, a-t-elle déclaré dans un communiqué ce lundi. Néanmoins, a ajouté la police, Khalid Masoodmanifestait "clairement un intérêt pour le djihad", a-t-elle ajouté.
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Des bouquets déposés à Westminter, à Londres le 23 mars 2017, en hommage à Keith Palmer, un policier tué la veille dans l'attaque à Westminsterafp.com/Daniel LEAL-OLIVAS Neil Basu a relevé que l'auteur de l'attentat avait employé des moyens "peu sophistiqués, peu techniques, à bas prix en copiant d'autres attaques, qui font écho à la rhétorique des dirigeants de l'EI en terme de méthodologie et d'attaque contre la police et les civils". "Mais à ce stade nous n'avons pas de preuve qu'il en a discuté avec d'autres", a ajouté le responsable.
A la suite de l'attentat qui a fait au moins cinquante blessés outre les quatre morts, la police a interpellé 12 personnes et deux restaient en garde à vue lundi. Janet Ajao, la mère de Khalid Masood, a publié ce lundi un communiqué dans lequel elle condamne l'attentat qui l'a laissée "choquée et abasourdie".
Entre 1983 et 2003, Adrian Russell Ajao, alias Adrian Elms, alias Khalid Masood a été plusieurs fois condamné pour agressions, détention illégale d'armes et trouble à l'ordre public. Entre novembre 2005 et novembre 2006, puis entre avril 2008 et avril 2009, il a été professeur d'anglais en Arabie saoudite, a confirmé l'ambassade d'Arabie Saoudite qui a précisé qu'il n'était pas dans le collimateur des services de sécurité du royaume.
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L'attaque, qui a fait mercredi dernier 4 morts et plus de 50 blessés, a été revendiquée par le groupe Etat islamique. "Il n'y a aucune preuve que [Khalid] Masood se soit radicalisé en prison en 2003, comme cela a été suggéré, c'est de la pure spéculation", a relevé un responsable de l'anti-terrorisme, Neil Basu.
Un mode opératoire calqué sur celui de Daech
Neil Basu a appelé toute personne ayant été en contact avec Khalid Masood le jour de l'attentat à se faire connaître, alors que la police essaie de reconstituer son parcours juste avant l'attaque et de comprendre ses motivations. L'attaque avait été revendiquée jeudi par le groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui a déclaré que Khalid Masood était "un soldat" de l'organisation.Des bouquets déposés à Westminter, à Londres le 23 mars 2017, en hommage à Keith Palmer, un policier tué la veille dans l'attaque à Westminster
Condamné pour des délits de droit commun
Khalil Masood, Britannique de 52 ans converti à l'islam, a tué mercredi trois personnes en les fauchant avec sa voiture sur le pont de Westminster avant de poignarder à mort un policier devant le Parlement. Il avait utilisé le service de messagerie sécurisée WhatsApp, propriété de Facebook, juste avant l'attaque pour envoyer des messages.A la suite de l'attentat qui a fait au moins cinquante blessés outre les quatre morts, la police a interpellé 12 personnes et deux restaient en garde à vue lundi. Janet Ajao, la mère de Khalid Masood, a publié ce lundi un communiqué dans lequel elle condamne l'attentat qui l'a laissée "choquée et abasourdie".
Entre 1983 et 2003, Adrian Russell Ajao, alias Adrian Elms, alias Khalid Masood a été plusieurs fois condamné pour agressions, détention illégale d'armes et trouble à l'ordre public. Entre novembre 2005 et novembre 2006, puis entre avril 2008 et avril 2009, il a été professeur d'anglais en Arabie saoudite, a confirmé l'ambassade d'Arabie Saoudite qui a précisé qu'il n'était pas dans le collimateur des services de sécurité du royaume.
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