ENFOMASYON NOU DWE KONNEN, NAN YON KOMINIKE, YO FE KONNEN KE COREE DU NORD DEJA PRE POU LI ATAKE USA...
VIDÉOS - Pyongyang a dénoncé l'envoi d'un porte-avions par Washington vers la péninsule de Corée et s'est dit prête à riposter ce mardi. Alors que le régime s'apprête à célébrer le 105e anniversaire de sa fondation, les observateurs internationaux redoutent le lancement d'un sixième essai nucléaire.
La Corée du Nord s'est dite prête à «la guerre» ce mardi après l'envoi ce week-end d'un groupe aéronaval américain vers la péninsule de Corée. Washington a en effet, dépêché dimanche le porte-avions USS Carl Vinson et son escadre qui devait initialement faire escale en Australie.
Après avoir lancé 59 missiles Tomahawk sur une base militaire en Syrie, le président américain montre de nouveau les muscles. En effet, l'administration Trump s'est dite prête à se charger «seule» du problème des programmes nucléaire et balistique nord-coréens, si Pékin ne faisait pas rentrer dans le rang son turbulent voisin. «La Corée du Nord cherche des ennuis. Si la Chine décide d'aider, ça serait formidable. Sinon, nous résoudrons le problème sans eux! USA», a réaffirmé le président américian ce mardi, sur Twitter.
North Korea is looking for trouble. If China decides to help, that would be great. If not, we will solve the problem without them! U.S.A.
Fin mars, Donald Trump avait même évoqué de possibles «frappes préventives», si la menace continuait d'augmenter.
«Le déploiement insensé américain pour envahir la RPDC a atteint une phase préoccupante», a réagi un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères cité par l'agence officielle KCNA en référence au nom officiel du régime (République populaire démocratique de Corée). «La République populaire démocratique de Corée est prête à réagir, quel que soit le type de guerre voulu par les États-Unis», a-t-il ajouté.
Crainte d'un nouvel essai nucléaire
Le président américain Donald Trump a par ailleurs demandé à ses conseillers «un éventail complet d'options» contre le programme nucléaire de Pyongyang, a annoncé dimanche son conseiller à la sécurité nationale, le général en exercice H.R. McMaster.
Pourtant, Pyongyang ne se semble pas prêt à changer d'attitude. «Nous prendrons les mesures de contre-attaque les plus fermes contre les provocateurs, afin de nous défendre par la voie des armes», a ainsi précisé le porte-parole du chef de la diplomatie de Pyongyang, toujours cité par KCNA. «Nous tiendrons les États-Unis totalement responsables des conséquences catastrophiques provoquées par ses actions scandaleuses».
L'envoi de ce porte-avions intervient alors que de nombreux observateurs dont la Corée du Sud, redoutent que le régime de Pyongyang ne prépare un sixième essai nucléaire. Celui-ci pourrait coïncider avec les célébrations du 105e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-Sung. Le premier ministre sud-coréen et président par intérim a mis en garde mardi contre le risque d'une «grave provocation» du Nord, qui pourrait aussi intervenir le 25 avril, lors de l'anniversaire de la fondation de son armée.
» Lire aussi: La fuite en avant nucléaire de la Corée du Nord
Les manœuvres militaires annuelles conjointes menées actuellement par les États-Unis et la Corée du Sud sont également perçues comme une menace par le régime de Kim Jong-un, pour qui ce ne sont en fait que des préparatifs pour une guerre.
Ces tensions surviennent au moment où l'assemblée législative nord-coréenne doit se réunir, ce mardi. L'Assemblée suprême du peuple (ASP) ne se réunit qu'une ou deux fois par an, souvent lors d'une session unique d'une journée pour voter le budget et entériner les décisions prises par le Parti des travailleurs, le parti unique au pouvoir.
Le représentant spécial de la Chine pour la péninsule coréenne, le diplomate Wu Dawei, s'est entretenu lundi à Séoul avec son homologue sud-coréen au sujet du dossier nucléaire. Les deux hommes ont convenu selon Séoul de mesures «fortes» dans l'éventualité d'un nouvel essai nucléaire. Ces discussions sont intervenues quelques jours après le premier sommet, en Floride, entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.
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