Le message est clair. L'ensemble des pays du G7 s'accordent sur la nécessité du départ du président syrien.
Réunis à Lucques, dans le centre de l'Italie, depuis lundi 10 avril, les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont été rejoints tôt dans la matinée par la Turquie et plusieurs pays arabes (Qatar, Jordanie, Emirats arabes unis, Arabie saoudite).
L'enjeu était de faire le point sur la situation en Syrie à la suite de l'attaque chimique présumée du 4 avril à Khan Cheikhoun et d'afficher leur unité avant la visite à Moscou du secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson. D'une seule voix, ils ont donc insisté sur le fait qu'il n'y avait "pas d'avenir de la Syrie possible avec Bachar al-Assad", selon les propos du chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault.
"Ce n'est pas une position d'agressivité à l'égard des Russes, plutôt une main tendue, dans la clarté", a insisté le ministre des Affaires étrangères. "Maintenant, ça suffit [...] il faut sortir de l'hypocrisie et rentrer très clairement dans le processus politique."
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