Le président américain n'a cependant pas précisé les conditions qui pourraient le pousser à rencontrer le leader nord-coréen.
Vers un apaisement des relations? Donald Trump pourrait rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un "si les conditions étaient réunies".
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Une déclaration qui intervient au moment même où Pyongyang menace de mener un sixième essai nucléaire. Le climat s'est particulièrement détérioré sur la péninsule coréenne ces derniers mois du fait de la poursuite, par Pyongyang, de ses programmes balistique et nucléaire interdits.
Kim Jong-Un n'a jamais rencontré un dirigeant étranger
"Si les conditions étaient réunies pour que je le rencontre, je le ferais, absolument. Je serais honoré de le faire", a-t-il affirmé dans un entretien à l'agence Bloomberg. "Encore une fois, il faudrait que les conditions soient réunies. Mais je le ferais", ajoute-t-il, sans précisions sur les critères qui pourraient le pousser à prendre une telle décision.
Depuis son arrivée au pouvoir après la mort de son père en 2011, Kim Jong-Un n'a jamais rencontré un dirigeant étranger. La Corée du Nord a averti ce lundi qu'elle était prête à mener "à n'importe quel moment" un sixième essai nucléaire.
Le système antimissile américain THAAD opérationnel
Le bouclier antimissile THAAD, que les Etats-Unis viennent de déployer en Corée du Sud en réponse aux essais de missiles de la Corée du Nord, est désormais opérationnel. Le système "a atteint sa capacité initiale d'interception" de missiles, a indiqué un responsable américain à l'AFP sous couvert d'anonymat. Le déploiement du système avait été décidé par Séoul et Washington en juillet, à la suite des essais de missiles à répétition de Pyongyang.
Le système THAAD tire des missiles conçus pour intercepter et détruire des missiles balistiques alors qu'ils sont encore juste à l'extérieur de l'atmosphère ou qu'ils viennent d'y entrer, durant leur dernière phase de vol. Son financement a été l'objet d'une mini-polémique la semaine dernière entre l'administration américaine et la Corée du Sud. Donald Trump a estimé qu'il serait "approprié" que la Corée du Sud paye pour ce système dont le coût est estimé à un milliard de dollars, mais Séoul a balayé la demande du président américain.
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