La Corée du Nord accuse la CIA de vouloir assassiner son leader Kim Jong-un:Une déclaration de guerre" La CIA et les renseignements sud-coréens (IS) ont "corrompu idéologiquement et versé des pots-de-vin à un citoyen de RPDC (République populaire et démocratique de Corée, NDLR) surnommé Kim", indique le ministère. "Nous démasquerons et détruirons sans pitié le dernier des terroristes de la CIA et des renseignements fantoches de Corée du Sud", peut-on encore lire dans le communiqué, qui affirme que le complot équivaut à "une déclaration de guerre". "Le crime haineux qui a récemment été découvert et déjoué en RPDC relève du terrorisme non seulement contre la RPDC mais aussi contre la justice et la conscience de l'humanité et un acte de mutilation contre l'avenir de l'humanité". Selon les autorités nord-coréennes, ce "complot vicieux" aurait été préparé de concert avec les renseignements sud-coréens et devait avoir lieu lors de cérémonies à Pyongyang. Il est évoqué un "assassinat avec des substances chimiques comme une substance radioactive ou une nanosubstance empoisonnée" qui constitue "la meilleure des méthodes" parce qu'elle n'implique pas de "s'approcher de la cible" et génère "des résultats mortels en six à 12 mois".

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 Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 05/05/2017 à 12:20 , mis à jour à 12:47

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Selon un communiqué de Pyongyang ce vendredi, ce complot présumé impliquerait des "substances biochimiques". La Corée du Sud est également pointée du doigt.

Sur fond de tensions exacerbées sur la péninsule et de manoeuvres d'intimidation, l'accusation est lourde. Pyongyang a accusé ce vendredi la CIA d'un projet visant à assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un, dans un communiqué du ministère de la Sécurité de l'Etat diffusé par l'agence officielle KCNA  

Selon les autorités nord-coréennes, ce "complot vicieux" aurait été préparé de concert avec les renseignements sud-coréens et devait avoir lieu lors de cérémonies à Pyongyang. Il est évoqué un "assassinat avec des substances chimiques comme une substance radioactive ou une nanosubstance empoisonnée" qui constitue "la meilleure des méthodes" parce qu'elle n'implique pas de "s'approcher de la cible" et génère "des résultats mortels en six à 12 mois". 

"Une déclaration de guerre"

La CIA et les renseignements sud-coréens (IS) ont "corrompu idéologiquement et versé des pots-de-vin à un citoyen de RPDC (République populaire et démocratique de Corée, NDLR) surnommé Kim", indique le ministère. 

"Nous démasquerons et détruirons sans pitié le dernier des terroristes de la CIA et des renseignements fantoches de Corée du Sud", peut-on encore lire dans le communiqué, qui affirme que le complot équivaut à "une déclaration de guerre". "Le crime haineux qui a récemment été découvert et déjoué en RPDC relève du terrorisme non seulement contre la RPDC mais aussi contre la justice et la conscience de l'humanité et un acte de mutilation contre l'avenir de l'humanité". 

Aucune précision n'est donnée sur la façon dont ce complot aurait été déjoué 

Escalade de la tension

Cette accusation survient au moment où Pyongyang multiplie les déclarations belliqueuses à l'égard de la Corée du Sud et des Etats-Unis, en réponse à la rhétorique du président américain Donald Trump, qui se dit prêt à régler seul, et au besoin par la force, la question nord-coréenne. 

Les tensions sont montées ces derniers mois sur la péninsule à mesure que la Corée du Nord a poursuivi le développement de ses programmes nucléaire et balistique interdits, multipliant notamment les essais de missiles. Certains experts considèrent que la Corée du Nord est sur le point de réaliser un sixième essai nucléaire.